Primaire de la droite : Nathalie Kosciusko-Morizet manque de soutiens

Par Grégoire Normand  |   |  351  mots
La candidate à la primaire de la droite et du centre a lancé un appel aux parrainages.
A quelques jours du dépôt des parrainages pour les candidats à la primaire de la droite et du centre, Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé un appel aux soutiens lors d'une conférence de presse ce jeudi.

La dernière ligne droite pour la course aux parrainages risque d'être difficile pour l'ancienne ministre de l'Ecologie. Lors d'une conférence de presse ce jeudi 25 août, la députée de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé un appel aux élus et adhérents du parti Les Républicains pour atteindre le nombre minimum de parrainages.

Il y a quelques jours, Alain Juppé avait invité ses amis à parrainer l'élue de l'Essonne. Sur les 11 candidats officiellement déclarés à la primaire, Nadine Morano et NKM sont les deux seules femmes en lice.  Pour pouvoir candidater à la primaire ouverte de la droite et du centre, chaque candidat doit être parrainé par 250 élus, dont au moins 20 parlementaires, répartis sur au moins 30 départements sans que plus d'un dixième des signataires puissent être issus d'un même département comme le rappelle le guide électoral de la primaire.

Pour apporter leur parrainage, les élus doivent signer une charte d'adhésion aux valeurs de la droite. Ce qui a suscité une vive opposition de NKM qui espérait obtenir le soutien d'élus de gauche. Elle s'est montrée néanmoins confiante pour obtenir le nombre de parrainages nécessaires à quelques jours du dépôt de sa liste de soutiens.

Une course aux parrainages difficile

L'échéance pour remettre les parrainages est prévue pour le 9 septembre prochain. A l'heure qu'il est, peu de candidats de la droite et du centre ont obtenu le nombre de soutiens requis pour pouvoir se présenter. De son côté, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il aurait "une centaine de parrainages de parlementaires".  Alain Juppé et François Fillon ne devraient pas avoir de difficultés pour récolter les soutiens nécessaires. En revanche, pour Jean-François Copé, Hervé Mariton, Bruno Lemaire ou Nathalie Kosciusko-Morizet la pêche aux soutiens risque d'être ardue jusqu'au 9 septembre et pourrait compromettre leurs chances de pouvoir se présenter.