Sortie de la crise sanitaire : "nous touchons au but", assure Jean Castex

Par latribune.fr  |   |  444  mots
Jean Castex. (Crédits : POOL)
Dans une interview accordée au Parisien, Jean Castex estime que la France est "en train de sortir durablement de la crise sanitaire" due au COVID-19. Citant certains scientifiques, il précise que la la crise devrait prendre fin définitivement dans environ un an.

Enfin le bout du tunnel pour les Français. Après plus d'un an de crise sanitaire marquée par trois confinements, la France est "en train de sortir durablement" de la crise sanitaire due au Covid-19, estime ce mardi le Premier ministre Jean Castex, dans un entretien au Parisien dans lequel il détaille les mesures de déconfinement à partir du 19 mai annoncées fin avril par Emmanuel Macron.

"Je le dis de la façon la plus claire : nous sommes enfin en train de sortir durablement de cette crise sanitaire. Evidemment cette sortie va se faire de façon progressive, prudente et accompagnée. Mais la tendance est claire, nous touchons au but et c'est une bonne nouvelle", déclare le chef du gouvernement, alors que le nombre de patients en réanimation a baissé lundi pour une septième journée consécutive, à 4.870.

Pour cela "notre dispositif est équilibré" et prévoit "des mesures de freinage au cas où la situation épidémique déraperait localement", ajoute-t-il.

20 millions de primo-injections le 17 mai

Jean Castex estime qu'il existe une "différence majeure" avec le premier déconfinement, celui de l'été 2020.  "La dernière fois, il s'est passé deux choses : à partir de l'été, on a crû collectivement que c'était fini, et donc il y a eu une forme de relâchement. Il y a une différence majeure : nous avons appris, et surtout, nous avons la vaccination. Et nous maintenons le couvre-feu jusqu'à la fin juin."

Concernant la vaccination, le Premier ministre se déclare optimiste sur le fait de tenir l'objectif gouvernemental de 20 millions de primo-injections "au sortir du week-end de l'Ascension", le 17 mai. Selon la Direction générale de la santé, 18.107.426 personnes avaient reçu lundi au moins une injection et près de 8 millions de personnes deux injections.

Interrogé sur la possibilité d'une "quatrième vague" épidémique, Jean Castex estime qu'il ne faut "rien exclure et rester hyper vigilants", et assure que la France est à cet égard parmi les pays les plus exigeants en Europe" concernant les mesures de contrôle aux frontières et au domicile des personnes en quarantaine.

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"Nous avons aussi procédé à des commandes de vaccins qui permettraient de faire un rappel vaccinal à l'automne, si cela était nécessaire", précise Jean Castex.

Quant à une fin définitive de l'épidémie, "certains scientifiques nous disent que ce sera le cas d'ici un an environ", ajoute le Premier ministre, mais "nous avons progressé pour nous mettre à l'abri de ses effets les plus lourds".