Soupçons d'emplois fictifs : Michel Mercier entendu par les enquêteurs

Par latribune.fr  |   |  249  mots
D'après Le Canard enchaîné, Michel Mercier aurait employé ses deux filles pour des postes d'attachée parlementaire et d'assistante au Sénat et aux ministères qu'il occupait.
L'ancien garde des Sceaux fait l'objet d'une enquête pour des soupçons d'emplois fictifs concernant ses filles. Les faits ont été révélés dans un article du Canard Enchaîné. Dès lors, Michel Mercier avait renoncé à rejoindre le Conseil constitutionnel.

Il a déjà du renoncer à "devenir Sage" et ça ne s'arrête pas là ! Michel Mercier, sénateur centriste du Rhône et ancien ministre de la Justice (sous Sarkozy) a été entendu, mercredi par les enquêteurs, informe Reuters via une source proche du dossier.

Lui qui devait prendre la place de Nicole Belloubet, (actuelle garde des Sceaux) au Conseil constitutionnel le 2 août mais qui a finalement renoncé, fait l'objet d'une enquête préliminaire du parquet national financier sur des soupçons d'emplois fictifs. Dans ce cadre, il a été reçu par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) pour une audition libre.

"Conseil constitutionnel et Mercier : l'Elysée contraint de s'en mêler"

Le Parquet a ouvert cette enquête après la publication d'un article du Canard Enchaîné selon lequel, Michel Mercier aurait employé l'une des ses filles, historienne de l'art, comme attachée parlementaire au Sénat de 2012 à 2014 alors qu'elle résidait à Londres.

Mais d'après l'hebdomadaire satirique, une autre de ses filles aurait également été employée de 2003 à 2021 comme assistante au Sénat et dans les ministères qu'il a occupés.

Selon France Inter, elles auraient elles aussi été entendues mercredi. Une information qui a été confirmée par une source proche de l'enquête, annonce Reuters.

(avec Reuters)