Valls : le terrorisme peut encore frapper "dans les jours qui viennent"

Par latribune.fr  |   |  302  mots
Manuel Valls a également confirmé que des perquisitions administratives ont visé dans la nuit de dimanche à lundi en France des membres de "la mouvance djihadiste".
Le Premier ministre a mis en garde sur le risque de "nouvelles répliques" en France. "Nous allons vivre longtemps avec cette menace", a-t-il affirmé sur RTL.

Publié le 16/11/2015 08:46. Mis à jour le 16/11/2015 à 09:13.

"Je ne dis pas cela pour faire peur, mais il faut être lucide". Ainsi, le Premier ministre Manuels Valls a-t-il expliqué les propos inquiétants qu'il a tenus lundi 16 novembre, le matin sur la chaîne de radio RTL.

La France doit se préparer à de nouveaux attentats, a en effet affirmé le Premier ministre français, en soulignant que le pays pouvait être encore frappé "dans les jours qui viennent, dans les semaines qui viennent".

Des attentats "organisés, pensés, planifiés depuis la Syrie"

"Il n'y a pas de risque zéro [...] Nous allons vivre longtemps avec cette menace", "il faut s'y préparer", a-t-il ajouté, en évoquant "de nouvelles répliques" françaises.

Les attentats ont été "organisés, pensés, planifiés depuis la Syrie", a par ailleurs précisé le Premier ministre. Il a demandé à chacun de "prendre conscience du danger majeur que représente cette armée terroriste" qu'est l'organisation Etat islamique.

"Nous utilisons les possibilités que nous donne l'état d'urgence"

Manuel Valls a également confirmé que des perquisitions administratives ont visé dans la nuit de dimanche à lundi en France des membres de "la mouvance djihadiste" dans le cadre de l'enquête sur les attaques de Paris et Saint-Denis.

"Nous utilisons les possibilités que nous donne l'état d'urgence", a admis le Premier ministre sur RTL.

"Cela permet d'interpeller tous ceux et toutes celles qui sont dans la mouvance radicalisée, la mouvance djihadiste, (...) tous ceux qui prônent la haine de la République", a-t-il poursuivi sans plus de détails. Le Premier ministre n'a pas précisé si les forces de police avaient procédé des interpellations.

"Il faut fermer les mosquées qui s'en prennent aux valeurs de la République", a-t-il également ajouté.