Guerre Israël-Hamas : privée de carburant, la seule centrale électrique de la bande de Gaza à l'arrêt

Par latribune.fr  |   |  266  mots
La seule centrale du territoire s'est arrêtée ce mercredi 11 octobre par manque de carburant. (Crédits : DPA / Picture Alliance via Reuters Connect)
Lundi, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait annoncé qu'il imposait « un siège complet » à la bande de Gaza en suspendant, notamment, les livraisons d'électricité, de nourriture et de biens vers le territoire palestinien.

Conséquence de l'annonce par Israël de la suspension des livraisons de carburants à la bande de Gaza lundi, la seule centrale du territoire a cessé son activité, ce mercredi 11 octobre par manque de carburant.

« La seule centrale électrique de la bande de Gaza s'est arrêtée à 14H00 (11H00 GMT), faute de carburant », a ainsi indiqué le chef de l'Autorité de l'énergie de l'enclave palestinienne, Jalal Ismaïl, dans un communiqué.

Lire aussiUne attaque d'Israël contre l'Iran : la crainte d'une nouvelle crise énergétique

« Siège complet » de la bande de Gaza

En réponse à l'offensive du Hamas contre Israël, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a, en effet, annoncé, lundi, qu'il imposait « un siège complet » à la bande de Gaza : « Pas d'électricité, pas d'eau, pas de gaz ». Dans les faits, Israël a suspendu les livraisons d'électricité, de nourriture et de biens vers le territoire palestinien. Le porte-parole du ministre de l'Energie, Israël Katz, a également annoncé, le même jour, avoir ordonné la « coupure immédiate de l'approvisionnement en eau (d'Israël) à Gaza ». Or, Israël fournit 10% de la consommation annuelle en eau de ce territoire palestinien.

Une décision à laquelle a réagi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Tout en reconnaissant les « inquiétudes légitimes d'Israël pour sa sécurité », il s'est dit « profondément bouleversé » par l'annonce des autorités israéliennes du « siège complet » de la bande de Gaza, affirmant qu'une telle mesure était « interdit » par le droit international humanitaire.

(Avec AFP)