John Kerry pessimiste sur le processus de paix au Proche-Orient

Par latribune.fr  |   |  378  mots
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a admis mercredi qu'une solution du conflit israélo-palestinien impliquant la cohabitation de deux Etats semblait éloignée.

Le chef de la diplomatie américaine a défendu la position prise par l'administration du président Barack Obama la semaine dernière au Conseil de sécurité des Nations unies lors du vote d'une résolution réclamant l'arrêt par Israël du développement des colonies juives de peuplement. Fait exceptionnel, Washington s'est abstenu lors de ce vote, au iieu d'opposer son veto comme il le fait d'habitude, ce qui a permis l'adoption du texte. Une position que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a jugé honteuse.

"En dépit de tous nos efforts ces dernières années, la perspective d'aboutir à une solution impliquant deux États est maintenant en grave danger", a-t-il déclaré.

Mais, a-t-il ajouté lors d'un discours prononcé au département d'État, les États-Unis "ne peuvent pas, en toute conscience, ne rien faire, ne rien dire, au moment où les chances d'aboutir à la paix s'amenuisent".

Toutefois, a poursuivi le chef de la diplomatie américaine dans un discours en forme de bilan, "il est vrai que les tendances observées sur le terrain - violence, terrorisme, expansion des colonies de peuplement et occupation d'une durée apparemment indéterminée - détruisent tout espoir de paix de part et d'autre et ne font que renforcer la réalité d'un seul État, dont la plupart des gens en fait ne veulent pas".

Le "baroud" d'honneur

John Kerry a en outre défendu la position prise par l'administration du président Barack Obama la semaine dernière au Conseil de sécurité des Nations unies lors du vote d'une résolution réclamant l'arrêt par Israël du développement des colonies juives de peuplement.

Fait exceptionnel, Washington s'est abstenu lors de ce vote, au lieu d'opposer son veto comme il le fait d'habitude, ce qui a permis l'adoption du texte. Une position que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a jugé honteuse.

John Kerry a enfin souligné qu'il incomberait à la prochaine administration républicaine et au président élu Donald Trump, qui entrera en fonction le 20 janvier, de se prononcer sur les colonies de peuplement, sur le statut de Jérusalem et sur le processus de paix au Proche-Orient dans son ensemble.

(Avec l'AFP et Reuters)