173 élus de la droite et du centre appellent à faire un pas vers Macron

Par latribune.fr  |   |  367  mots
Parmi ces signataires, on retrouve des juppéistes, des sarkozystes, ainsi que des candidats de la primaire comme Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet. De nombreuses figures du centre ont également répondu à l'appel, comme Jean-Louis Borloo et Yves Jégo de l'UDI.
Depuis la nomination du juppéiste Edouard Philippe à Matignon, des élus LR et UDI ont décidé de lancer un appel pour répondre positivement à la "main tendue" d'Emmanuel Macron pour gouverner le pays.

Après avoir divisé le Parti socialiste, Emmanuel Macron est en train de semer le trouble à droite. Lors de l'annonce de la première liste des candidats La République en marche, un certain nombre de circonscriptions ont été laissées vacantes, pour "laisser vivant l'espace de recomposition", selon les propres mots du secrétaire général d'En Marche !, Richard Ferrand. En clair, il s'agit d'une main tendue aux élus de gauche, mais surtout de la droite et du centre à rejoindre le camp du président Macron.

L'appel du pied n'a pas laissé indifférent des ténors des Républicains, dont l'ex-candidat à la primaire, Bruno Le Maire. La nomination lundi à Matignon d'Edouard Philippe lundi, un élu LR juppéiste, a accentué la polarisation au sein de la droite. Le jour même de l'annonce, une trentaine d'élus LR et UDI ont lancé un appel à "répondre à la main tendue" d'Emmanuel Macron. Depuis, de nombreux autres élus se sont greffés à l'initiative et mardi soir une nouvelle liste de 173 a été publiée.

Parmi ces signataires, on retrouve des juppéistes comme Benoît Apparu et Thierry Solère, les sarkozystes Gérald Darmanin et Christian Estrosi, ainsi que des candidats de la primaire comme Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet. De nombreuses figures du centre ont également répondu à l'appel, comme Jean-Louis Borloo et Yves Jégo de l'UDI. Au total, sept députés LR et sept UDI figurent sur cette liste, qui compte également une eurodéputée LR, une député non-inscrite et sept sénateurs.

Contre-appel

Face au délitement de leur camp, des Républicains ont répondu en lançant un contre-appel à ne pas céder aux sirènes du président Macron. Dès ce mercredi matin, le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a distribué les coups sur l'antenne d'Europe 1 :