Primaire à droite : plus de 3 millions de votants à 17h

Par latribune.fr  |   |  446  mots
Avec 1,2 millions de votants dans 67% des bureaux de vote, la participation est en hausse de 10 à 15% par rapport au premier tour.
Le deuxième tour de la primaire de la droite et du centre oppose François Fillon à Alain Juppé. A 17 heures, environ 3 millions d’électeurs s’étaient déplacés, soit 150 000 de plus que dimanche dernier. A qui profitera cette forte participation ?

Qui sera le champion de la droite et du centre pour l'élection présidentielle de 2017 ? Les électeurs tranchent ce dimanche, ils doivent décider entre François Fillon, leader surprise du premier tour, et Alain Juppé, longtemps favori désormais dans la peau du challenger.

     | Lire. Un nouveau sondage donne Fillon largement en tête

Les 10.228 bureaux de vote seront ouverts jusqu'à 19h00. Les premiers résultats, devraient être publiés à partir de 20h30 par la Haute autorité de la primaire.

Participation en hausse à 17h

Selon Thierry Solère, le président de la commission d'organisation de la primaire de la droite et du centre, la participation est encore plus forte qu'au premier tour. A 17h, près de 3 millions de personnes avaient voté, soit 150.000 de plus qu'au premier tour. A midi, avec 1,2 millions de votants dans 67% des bureaux de vote, la participation était déjà en hausse de 10 à 15% par rapport au premier tour. Le signe d'une forte mobilisation, mais à qui profitera-t-elle ?

De leur côté, les deux rivaux ont déjà voté, tous les deux vers 10h30. François Fillon a voté à Paris, où il est député, et Alain Juppé à Bordeaux, la ville dont il est le maire.

"Fillon, c'est la mort de la Sécurité Sociale" (Pierre Laurent)

L'élection n'est pas encore jouée que les réactions affluent déjà. Pour Pierre Laurent, l secrétaire national du Parti communiste françis (PCF), le programme de François Fillon, favori de la primaire de la droite, "c'est la mort de la Sécurité sociale".

"Quand on dit d'un côté, on va supprimer 500.000 fonctionnaires, alors qu'on sait qu'une grande partie travaille dans les hôpitaux, et que de l'autre on dit qu'il va falloir continuer à dérembourser les médicaments, laisser aux assurances privées une grande part de la sécurité, ce programme-là, c'est la mort de la Sécurité sociale", a jugé M. Laurent, invité de l'émission "Dimanche politique" sur France 3.

Alain Juppé dénonce une campagne "dégueulasse"

Le maire de Bordeaux s'en était déjà ému lors du débat face à François Fillon, reprochant à son rival de ne pas avoir condamné les attaques sur la Toile le surnommant "Ali Juppé" ou le traitant d'antisémite et de salafiste.

Au moment de voter ce matin à Bordeaux, l'ancien Premier ministre a pointé du doigt une dernière fois la "campagne dégueulasse" dont il estime avoir été la victime lors de l'entre-deux-tours.

L'ancien favori des sondages n'a pas hésité à apostropher les journalistes, les invitant à lire le billet publié ce matin dans Sud-Ouest. "C'est ignoble de se faire traiter d'antisémite ou de salafiste", a-t-il martelé.