Eurogroupe : pas d'accord à attendre pour la Grèce

Par latribune.fr  |   |  284  mots
Yanis Varoufakis a toutefois assuré sur son blog dans un billet intitulé a New deal for Greece, que les "les désaccords actuels avec nos partenaires ne sont pas insurmontables".
Le commissaire européen Vladis Dombrovskis a jugé les progrès de la Grèce insuffisants pour débloquer une nouvelle tranche d'aide financière destinée à Athènes. Yanis Varoufakis estime qu'un accord reste toujours possible, mais pas à l'issu de la réunion de l'Eurogroupe qui se tient vendredi.

Pas d'avancée en vue dans la crise grecque. Il ne faut pas attendre un accord de la réunion des ministres des Finances de l'Eurogroupe consacrée à la Grèce qui se tient ce vendredi 24 avril dans la capitale de la Lettonie, a affirmé le commissaire européen à l'Euro et au Dialogue social, Vladis Dombrovskis

Le gouvernement grec, a-t-il dit à son arrivée à Riga, doit accélérer le travail sur la liste de réformes à mettre en œuvre en échange du déblocage d'une nouvelle tranche de l'aide financière internationale. "Les progrès dans les négociations techniques ne sont pas suffisants pour parvenir à un accord durant cet Eurogroupe à Riga", juge-t-il. Il rejoint ainsi le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, qui avait lui aussi confirmé qu'il ne pensait pas que les discussions déboucheraient sur un accord avec Athènes.

"Des désaccord pas insurmontables"

La Grèce a ne présentera aucune liste de réformes, avait annoncé un haut responsable de l'Union européenne, jugée nécessaire par ses créanciers. Et hier, le ministre des Finances, Yanis Varoufakis, s'est de nouveau dit confiant sur un accord avec les créanciers mais pas nécessairement lors de cette réunion.

Yanis Varoufakis a toutefois assuré sur son blog dans un billet intitulé "A New deal for Greece", que les "les désaccords actuels avec nos partenaires ne sont pas insurmontables". "Notre gouvernement a hâte de rationaliser le système de retraite (en limitant par exemple les départs anticipés à la retraite), poursuivre la privatisation partielle d'actifs publics, s'attaquer aux prêts douteux qui obstruent les circuits du crédit de l'économie", a-t-il ajouté.