La Grèce relance la privatisation du port du Pirée

Par latribune.fr  |   |  261  mots
Trois sociétés sont intéressées par l'offre de privatisation du port du Pirée: le conglomérat chinois Cosco, l'exploitant de terminaux de conteneurs néerlandais APM Terminals, filiale du géant danois Maersk, et le groupe basé aux Philippines International Container Terminal Services.
Athènes a débloqué le processus de privatisation lancé par le gouvernement précédent et compte ouvrir 51% du capital du port au privé. Il s'agit de l'un points clefs des négociations avec ses créanciers.

Après avoir annoncé bloquer la privatisation du port du Pirée, fin janvier, Athènes a bel et bien fait marche arrière. La Grèce a débloqué le processus de privatisation  lancé par le gouvernement précédent, a appris l'AFP de source proche de la transaction, jeudi 14 mai.

Comme l'avait déjà laissé entendre le gouvernement de gauche radicale depuis plusieurs semaines, le pourcentage des parts publiques mises en vente dans la société qui contrôle le plus grand port du pays, au sud d'Athènes, passe à juste un peu plus de la majorité (51%), contre 67% dans l'appel d'offres lancé en avril 2014 par la coalition droite-socialiste au pouvoir jusqu'en janvier.

Trois sociétés intéressées

Selon cette source, trois sociétés sont intéressées par l'offre de privatisation: le conglomérat chinois Cosco, l'exploitant de terminaux de conteneurs néerlandais APM Terminals, filiale du géant danois Maersk, et le groupe basé aux Philippines International Container Terminal Services. Ils ont jusqu'en septembre pour soumettre leur offre, a-t-on précisé à l'AFP.

Cette privatisation est l'un des points clefs des négociations avec ses créanciers. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Sakellaridis a répété jeudi que la question des privatisations faisait partie du "paquet" de mesures actuellement en cours de discussion avec les créanciers du pays UE et FMI pour le déblocage d'une tranche de prêts de 7,2 milliards d'euros.Ce dernier a reconnu que sur le sujet du Pirée, il y avait eu "concession" du gouvernement grec.

(Avec AFP)