Référendum grec : le "non" aux créanciers l'emporterait

Par latribune.fr  |   |  226  mots
Les sondages qui donnent le "non" en tête ont été publiés dimanche soir en raison de l'interdiction de les rendre publics samedi à la veille de la tenue de la consultation.
Selon plusieurs sondages réalisés par téléphone et non à la sortie des urnes, le "non" bénéficierait d'un avantage. Les premiers résultats sont attendus vers 20h (Paris). Angela Merkel sera reçue lundi soir à l'Elysée par François Hollande pour statuer sur la situation de la Grèce.

Le "non" l'emporterait au référendum tenu dimanche en Grèce sur les propositions des créanciers internationaux, à en croire quatre instituts de sondage, dont les enquêtes ont été menées par téléphone peu avant le déroulement du scrutin.

Il ne s'agit donc pas de sondages réalisés à la sortie des urnes. Les premiers résultats devraient être communiqués aux alentours de 20h00 (heure française).

Ces sondages sont publiés dimanche soir en raison de l'interdiction de les rendre publics samedi à la veille de la tenue de la consultation.

D'après le sondage de l'institut Metron, le "oui" recueillerait 46% et le "non" 49%. L'institut GPO donne le "oui" à 48,5% et le "non" à 51,5%. Quant à l'institut MRB, il situe le "oui" à l'intérieur d'une fourchette comprise entre 46 et 51% et le "non" entre 49 et 54%. Un quatrième institut, Marc, situe le oui entre 45,5 et 50,5% et le "non" entre 49,5 et 54,5%.

François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel auront lundi soir à l'Elysée "un entretien suivi d'un dîner de travail pour évaluer les conséquences du référendum en Grèce", a annoncé dimanche la présidence française.

"Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la coopération permanente entre la France et l'Allemagne pour contribuer à une solution durable en Grèce", précise l'Elysée dans un communiqué.