Ces 25 entreprises du Cac 40 qui devraient verser la prime Sarkozy en 2011

Par latribune.fr  |   |  374  mots
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Selon Les Echos, vingt-cinq sociétés parmi les quarante plus grandes françaises devraient verser une prime à leurs salariés cette année, suivant le dispositif proposé par le gouvernement, soit un salarié sur deux.

Qui bénéficiera de la prime salariale voulue par le gouvernement dans les sociétés qui augmentent leurs dividendes cette année ? Selon les calculs effectués par Les Echos, vingt-cinq entreprises du Cac 40 devraient être tenues de négocier avec leurs syndicats le versement d'une prime en 2011. "Ce calcul est effectué en se basant non pas sur l'enveloppe globale de dividendes versés, mais sur le dividende versé par action", précisent Les Echos.

 

Selon ces calculs, et alors que des arbitrages restent à venir sur le fonctionnement précis de cette prime, les entreprises du Cac 40 qui en seraient dispensées sont les suivantes : Accor, Alcatel-Lucent, Arcelor-Mittal, Bouygues, Carrefour, Crédit Agricole, EDF, France Télécom, GDF Suez, Lafarge, Suez Environnement, Total, Vallourec, Veolia Environnement et Vivendi. A contrario, toutes les autres devraient verser une prime à leurs salariés en 2001. La proportion des salariés du Cac 40 qui toucheraient ainsi une prime serait alors d'un sur deux.

Selon Les Echos, "l'élargissement à deux ans de la période pour évaluer l'évolution des dividendes risque de priver les quelque 107.000 salariés français de GDF Suez (dont les 35.000 salariés de Suez Environnement) de prime cette année. En effet, le dividende qui sera versé cette année au titre de 2010 (1,50 euro par action) est supérieur à celui versé l'an passé (1,47 euro) mais inférieur à la moyenne 2009-2010 (1,83 euro), du fait d'un dividende exceptionnel distribué à l'occasion de la fusion entre GDF et Suez. Au total, quelque 720.000 salariés des groupes du CAC 40, soit un peu moins d'un sur deux, devraient bénéficier d'une prime en 2011."

Les Echos rappellent aussi que, selon le ministère,  "tous les salariés d'un groupe, filiales incluses, devront toucher une prime si les dividendes versés par la maison mère, qui serviront de référence, progressent. Reste à préciser si le montant de la prime sera le même pour tous les salariés d'un groupe ou s'il sera négocié entité par entité, cette dernière option étant privilégiée. Un point important demeure à éclaircir : le sort à réserver aux filiales étrangères des groupes français. Le gouvernement est prêt, sur ce point, à en discuter avec le Medef".