La filiale russe de la Société Générale en difficulté

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  199  mots
La Société Générale avait commencé par prendre une participation de 20% dans l'établissement en 2006, qu'elle a graduellement augmentée pour la porter à 99,4%.
Très lourdement engagée en Russie à travers sa filiale Rosbank, la banque va devoir repousser "de plusieurs années" ses objectifs de rentabilité dans ce pays en raison des turbulences qu'il traverse, affirme mardi le Wall Street Journal. Affirmation contredite par la Société Générale, qui considère que cette prédiction est prématurée.

La Société Générale espérait porter le rendement des fonds propres de ses activités russes de 12,7% en 2013 à 14,0% en 2016, mais cet objectif est désormais "menacé". C'est du moins ce qu'affirme le Wall Street Journal lundi 22 décembre, citant des personnes proches du dossier. "Il va falloir deux à trois ans supplémentaires pour atteindre cette cible", a relevé un des interlocuteurs du WSJ, en raison de la chute tant du rouble que du cours du pétrole, notamment.

"La Russie ne représente que 5% de l'objectif de résultat net"

Interrogée par l'AFP, Société Générale a jugé qu'il était "prématuré de revoir l'objectif de rentabilité sur fonds propres pour SG Russie à fin 2016 dans le contexte actuel". À l'échelle du groupe, dont les sources de résultats sont diversifiées, "la Russie ne représente que 5% de l'objectif de résultat net à fin 2016", a ajouté le groupe.

Société Générale est la banque étrangère la plus présente en Russie, à travers Rosbank. La banque au logo rouge et noir avait commencé par prendre une participation de 20% dans l'établissement russe en 2006, qu'elle a graduellement augmentée pour la porter à 99,4%.