La Maif dopée par des plus-values et l'assurance dommage

Par latribune.fr  |   |  255  mots
"Cette performance remarquable dans un environnement très incertain témoigne de la pertinence des orientations stratégiques du groupe", a commenté le directeur général de la Maif, Pascal Demurger.
L'assureur mutualiste a réalisé un bénéfice net en hausse de 44% en 2017, grâce à des éléments exceptionnels tels que la vente de ses 15% dans BPCE Assurances. Le chiffre d'affaires a été tiré par l'assurance dommage, en progression de 2,5%.

"La seconde meilleure performance des dix dernières années" s'est félicité le groupe mutualiste Maif. L'assureur niortais a réalisé l'an dernier un bénéfice net de près de 184 millions d'euros, en hausse de 44%. Ce résultat a été essentiellement dopé par des éléments exceptionnels, des plus-values de cessions, notamment de sa participation de 15% dans BPCE Assurances à Natixis. Hors exceptionnels, la hausse est de 1,6%, à 130 millions d'euros.

"Cette performance remarquable dans un environnement très incertain témoigne de la pertinence des orientations stratégiques du groupe", a commenté le directeur général Pascal Demurger.

La Maif souligne "une sinistralité climatique particulièrement élevée [ouragans Irma et Maria] et une nouvelle année de modération tarifaire par rapport au marché."

Modération tarifaire

Le chiffre d'affaires du groupe mutualiste a augmenté de 2% à 3,5 milliards d'euros. L'activité d'assurance vie a progressé de 1% "dans contexte où la collecte nette du marché recule de 58%" fait valoir la Maif. Les revenus de l'assurance dommage (auto, habitation, personnes) sont en hausse de 2,5% à 2,8 milliards d'euros.

La Maif a terminé l'année avec des fonds propres de 2,7 milliards d'euros, en augmentation de 7,3%.

L'assureur se félicite d'avoir accueilli 36.000 nouveaux sociétaires, "malgré un contexte de concurrence renforcée depuis la mise en œuvre de la loi Hamon", ce qui le conduit à "relever avec certitude l'objectif de 140.000 nouveaux sociétaires inscrit dans son plan stratégique 2015-2018." En revanche, il espère tirer parti de la résiliation facilitée de l'assurance emprunteur des prêts immobiliers.