"Stress tests" : pas de problème particulier pour les banques françaises

Par latribune.fr  |   |  282  mots
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Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, ne s'attend pas à ce que les banques françaises rencontrent des "problèmes particuliers" pour réussir les "stress tests" européens qui commencent ces jours-ci. Il s'exprimait à l'occasion de la présentation du rapport annuel de l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP) du secteur financier dont il est le président.

La troisième vague de tests de résistance des grandes banques européennes commence ces jours-ci et sera coordonnée par l'Autorité européenne de supervision des banques (EBA). En ce qui concerne les banques françaises, "je ne m'attends pas à des problèmes particuliers, comme les fois précédentes, qu'il s'agisse des tests européens (menés en 2009 et 2010) ou de ceux que nous menons en interne" au niveau national depuis plusieurs années, a indiqué ce mardi matin, Christian Noyer,  gouverneur de la Banque de France, qui est aussi le président de l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP). Lors des précédents tests de résistance, quatre banques françaises avaient été mises à l'épreuve : BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et BPCE. Et elles avaient réussi l'examen.

L'optimisme de Christian Noyer sur cette nouvelle édition de "stress tests" est justifié par le fait qu'à la fin de l'année 2010, les grands groupes bancaires français présentaient "une rentabilité et une solvabilité de bon niveau", selon le gouverneur. "Les niveaux de fonds propres et de ratios se sont améliorés l'an dernier", a-t-il ajouté, soulignant que le ratio moyen de fonds propres, dit Tier One (fonds propres rapportés aux crédits accordés par la banque), était passé de 10% à 10,6% au cours de l'année.

Si la liste des banques testées en 2011 n'a pas encore été dévoilée, la secrétaire générale de l'ACP, Danièle Nouy, a indiqué que "la position française en la matière est de garder la même population que l'an passé, parce que c'est un gage de qualité".