"Panama papers" : Bercy convoque la Société générale

Par latribune.fr  |   |  237  mots
Société Générale assure être "particulièrement vigilante et mène depuis plusieurs années une politique proactive afin de s'assurer que (ses) activités respectent les standards les plus élevés en matière de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales".
Le ministre des Finances Michel Sapin a convoqué mardi les dirigeants de la Société générale, après les révélations sur les liens de la banque avec le cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans la création de sociétés offshore dans des paradis fiscaux.

"Des contrôles ont déjà eu lieu, ils sont même en cours au moment où je vous parle et Michel Sapin recevra dans les heures qui viennent les dirigeants de la Société générale pour avoir avec eux des explications", a dit Christian Eckert, le secrétaire d'Etat au Budget sur LCP.

"Aujourd'hui certaines informations sont apportées (...) ses dirigeants vont être passés si j'ose dire à la question par le ministre des Finances et nous exploiterons toutes les possibilités de contrôle et le cas échéant, mais nous n'en sommes pas là il faut vérifier, de sanctions", a-t-il ajouté.

Le Monde rapporte dans son édition datée de mercredi que les "Panama Papers", des fichiers de Mossack Fonseca, font apparaître que le cabinet panaméen a créé près d'un millier de sociétés offshore dans des paradis fiscaux pour le compte de la Société générale.

Dans un communiqué, la banque a dénoncé un "article au titre mensonger sans rapport avec son contenu" et l'exploitation par le journal de "données incohérentes générant des amalgames scandaleux".

"A ce jour, le nombre de structures actives créées par l'intermédiaire du cabinet Mossack Fonseca pour les clients est de l'ordre de quelques dizaines", assure-t-elle, pour ajouter que "ces sociétés sont gérées comme des structures totalement transparentes."(Reuters)