Les emprunts français n'effraient pas la Russie

Par latribune.fr (Source AFP)  |   |  219  mots
Vladimir Poutine, en visite à la Banque centrale russe en janvier 2011 - Copyright AFP
En 2011, la politique de diversification des réserves de change de la Banque centrale de Russie a profité aux obligations françaises, révèle ce vendredi le quotidien Kommersant. A contrario, l'institution a cédé l'ensemble de ses actifs italiens et belges et réduit ses actifs américains et allemands, qui représentaient il y a un an un plus de la moitié de ses réserves.

En 2011, les obligations souveraines françaises ont eu la faveur de Moscou. La Banque de Russie a modifié en partie ses réserves de change, parmi les plus importantes au monde, en achetant en 2011 des bons du Trésor français, rapporte vendredi le quotidien Kommersant en citant un rapport de l'institution. Ces obligations représentent actuellement près d'un quart du total des réserves de la banque centrale russe, précise la même source.

En revanche, la Banque de Russie a cédé l'ensemble de ses actifs italiens et belges, réduit de moitié ses actifs suédois, finlandais et néerlandais, et de près de trois fois ses actifs suisses, ajoute le journal en citant un rapport de l'institution. Elle a également réduit ses actifs américains et allemands, qui représentaient il y a un an un plus de la moitié de ses réserves, selon ce rapport qui doit être présenté vendredi au conseil des directeurs de la banque centrale russe.

Cette dernière a par ailleurs légèrement réduit ses positions en euros et en dollars, afin d'investir plus activement dans le dollar canadien et l'or. Les réserves de changes de la Russie totalisaient au 1er avril 513 milliards de dollars (388 milliards d'euros), selon la banque centrale.