ING fusionne en France sa banque en ligne et ses activités de financement des entreprises

Par Ivan Best  |   |  251  mots
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Le leader de la banque en ligne, d'origine néerlandaise, fusionne ING Direct avec son activité de financement des grandes entreprises françaises

ING Direct, leader français de la banque en ligne a été fusionné avec l'activité banque commerciale d'ING en France, a annoncé le groupe. Les 600 salariés -450 rattachés à la banque en ligne, les autres aux activités de financement et d'investissement des entreprises-, seront regroupés en une même entité.

Objectif avoué : mieux rentabiliser l'épargne placée sur ING Direct par quelque 900.000 clients français de la banque. Au total, les encours gérés atteignent 15 milliards d'euros, qui étaient jusqu'à présent placés, notamment sur les marchés monétaires, avec des rendements de plus en plus faibles. L'idée est que cet encours finance directement les grands clients d'ING Commercial Banking en France.

Une hausse de la rentabilité

ING revendique 100 clients parmi les 200 premières entreprises françaises, dont Pernod Ricard, Bouygues, Lafarge, Lagardère, Air France KLM, Rexel, GDF Suez... Ses engagements atteindraient les 10 milliards d'euros, selon les dirigeants du groupe.

La rentabilité de l'épargne placée sur les comptes rémunérés d'ING Direct sera du coup bien supérieure. De combien ? Les dirigeants d'ING ne le disent pas, ne fournissant aucune indication chiffrée sur leur activité bancaire en France ni sur sa rentabilité. « Nous faisons des profits », dit simplement Benoît Legrand, PDG d'ING Direct France, qui vient d'être nommé « Country CEO d'ING en France ». Pour expliquer cette profitabilité, il rapproche le faible nombre de salariés d'ING Direct (450) des 15 milliards d'encours de la banque en ligne.