RBS : une énorme amende américaine pourrait stopper la privatisation

Par latribune.fr  |   |  189  mots
Pour l'heure, RBS a mis en réserve 1,9 milliard de livres (2,7 milliards d'euros) pour régler ces litiges liés à la vente de quelque 32 milliards de dollars de MBS aux Etats-Unis.
L'action de la Royal Bank of Scotland a dévissé ce matin à l'annonce de la colossale amende de 13 milliards de dollars que la banque pourrait devoir payer aux Etats-Unis. Mais c'est aussi une mauvaise nouvelle pour Londres qui détient encore 78% du capital et cherche à se désengager.

Royal Bank of Scotland (RBS) risque de devoir payer 13 milliards de dollars (11,7 milliards d'euros) pour régler un litige aux Etats-Unis lié à des actifs immobiliers titrisés (ou MBS, pour Mortgage-Backed Securities), selon des documents judiciaires américains.

Si tel était le cas, il serait difficile pour l'Etat britannique de poursuivre le projet de désengagement de l'Etat, qui détient encore 78% du capital de la banque, ont déclaré des sources professionnelles vendredi 3 juillet.

Cette estimation figure dans un dossier constitué par un avocat de Quinn Emanuel, agissant au nom de la Federal Housing Finance Agency (FHFA) américaine, et s'appuie sur un précédent jugement impliquant la banque britannique.

Entre 3 et 9 milliards pour clore la procédure

Des analystes ont dit à Reuters que la banque devrait verser de 3 à 9 milliards de livres pour clore la procédure. RBS s'est refusé à tout commentaire.

Pour l'heure, RBS a mis en réserve 1,9 milliard de livres (2,7 milliards d'euros) pour régler ces litiges liés à la vente de quelque 32 milliards de dollars de MBS aux Etats-Unis.

L'action RBS, cotée à la Bourse de Londres, perdait 1,91% à 12h04 (GMT+2), à 359,10 livres.

(Avec Reuters)