Voilà qui semble de bon augure pour la Royal Bank of Scotland (RBS). Son bénéfice net s'est envolé de 204% à 1,195 milliard de livres (1,45 milliard d'euros) - contre 393 millions un an plus tôt -, alors que les analystes avaient anticipé 200 millions, selon un consensus fourni par RBS. Une performance qui viendrait d'un meilleur contrôle de sess coûts et d'une chute du montant de ses provisions.
Des résultats supérieurs aux attentes
Le bénéfice opérationnel de la banque détenue à 81% par l'Etat britannique depuis la crise financière s'est établi à 1,5 milliard de livres (1,8 milliard d'euros) sur les trois premiers mois de l'année, contre 747 millions il y a un an et un consensus de 800 millions.
Le directeur général de la banque britannique, Ross McEwan a commenté:
"Il y a tout juste deux mois, j'ai présenté notre plan pour faire de RBS la banque bénéficiant de la plus grande confiance au Royaume-Uni. Les résultats d'aujourd'hui montrent que RBS peut être une banque qui fait du bon travail pour ses clients tout en dégageant de bons retours sur investissement pour ses actionnaires"
"Mais nous avons encore beaucoup de travail à faire et nombre de problèmes du passé à régler", a-t-il tempéré.
Des comptes trimestriels rarement dans le vert
Et pour cause, depuis que l'Etat a dû voler à son secours en 2008, les comptes trimestriels de RBS n'ont été dans le vert qu'à six reprises. En 2013, RBS a ainsi subi une perte imposable de 8,2 milliards de livres, en raison notamment de coûts de restructuration et des provisions passées pour couvrir des amendes liées à des pratiques contraires aux règles. Depuis sa quasi-nationalisation, RBS a perdu un total cumulé de 46 milliards de livres.
RBS avait alors annoncé en février un nouveau plan stratégique visant à se concentrer sur le Royaume-Uni et à réduire ses coûts au prix de nouvelles suppressions d'emplois.
>> Chez RBS, des dizaines de milliers d'emplois sont menacés
Reste que le redressement de la banque prend beaucoup plus de temps que celui de Lloyds Banking Group, autre établissement sauvé par le contribuable en 2008, où l'Etat a déjà commencé à se désengager.
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