Conforama : première réunion de négociation sur les 1.900 suppressions de postes

Par AFP  |   |  337  mots
(Crédits : Regis Duvignau)
La première réunion de négociation des mesures d'accompagnement du projet de restructuration de Conforama s'est tenue mardi en présence des organisations syndicales.

La première réunion de négociation des mesures d'accompagnement du projet de restructuration de Conforama, qui prévoit 32 fermetures de magasins et 1.900 suppressions de postes, s'est tenue mardi 16 juillet en présence des organisations syndicales. Ces dernières ont dénoncé la "légèreté" et l"'incompétence" de la direction du groupe d'ameublement.  Les syndicats ont d'emblée demandé la tenue d'un nouveau comité central d'entreprise (CCE), après la première réunion avortée le 11 juillet et l'absence le lendemain des élus qui ont invoqué des problèmes de transports à la veille du week-end du 14 juillet.

"Nous avons rencontré une totale incompréhension de la direction sur nos demandes", a indiqué à l'AFP Pascal Jacquemain, de la CFDT. "La direction souhaite aller très vite, tout boucler d'ici au 12 novembre", ajoute-t-il. Il pointe "l'incompétence" des dirigeants qui n'avaient pas de projet à communiquer sur la méthode à suivre pour négocier. "La direction n'avait rien préparé et n'avait donc rien à présenter hormis une nouvelle date de négociation", dénonce FO dans un communiqué.

Une nouvelle réunion le 24 juillet

"Après une nouvelle interruption de séance de deux heures, elle est revenue avec un projet remis in extremis en fin de réunion aux organisations syndicales. Devant cette énième provocation de la direction, Force ouvrière a pris acte de la légèreté avec laquelle la direction traite ses salariés".

M. Jacquemain souligne que les documents communiqués "comportent de nombreuses erreurs", que la liste des 32 magasins promis à la fermeture comprend "6 magasins qui ne sont pas déficitaires et une dizaine qui sont à la limite du déficit, et en tout cas moins déficitaires que d'autres qui ne ferment pas""Nous avons posé des questions et n'avons pas reçu de réponse sur les critères de choix", observe-t-il. "C'est dramatique, ce sont 1.900 emplois qui sont en jeu !" Le processus de négociation doit se poursuivre avec une nouvelle réunion le 24 juillet.