General Electric supprime 1.050 emplois à Belfort

Par AFP  |   |  264  mots
(Crédits : Arnd Wiegmann)
General Electric a annoncé, ce mardi 28 mai, un plan social portant sur la suppression de 1.050 emplois dont 800 dans la branche turbines à gaz et 250 au sein des "services supports", sur des sites du Territoire de Belfort, ont annoncé des élus locaux dans un communiqué.

C'est la douche froide. L'entreprise américaine General Electric a annoncé mardi un plan de suppression d'un millier d'emplois en France, principalement dans sa branche turbines à gaz implantée dans le Territoire de Belfort, selon des sources syndicales citées par l'AFP.

La division turbine à Gaz perdrait 792 emplois sur 1.800 à Belfort et Bourogne tandis que 252 postes seraient supprimés dans les services administratifs hérités des activités énergie d'Alstom rachetées il y a trois ans par General Electric, a indiqué à Reuters Karim Matoug, délégué central de la CGT. Le chiffre est légèrement supérieur à celui anticipé par les syndicats.

Le site de Chonas-l'Amballan sera vendu

"C'est plus de la moitié des salariés de l'activité gaz (...) qui vont perdre leur emploi avec cette annonce", soulignent des élus locaux dans un communiqué, parmi lesquels figure le maire (LR) de Belfort Damien Meslot. Les suppressions d'emplois représentent un quart des effectifs totaux de GE dans la ville. Les derniers bruits autour de ce dossier évoquaient 800 à 1.000 suppressions de postes.

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Quant au site de Chonas-l'Amballan, en Isère, qui usine des pièces pour turbines à gaz et emploie 30 salariés, il serait vendu. GE avait racheté cette entité au français Alstom en 2016, alors qu'Emmanuel Macron était ministre de l'Économie. Le groupe avait tablé sur un essor des turbines à gaz, mais le marché s'est effondré. Le site de Chonas-l'Amballan, en Isère, qui usine des pièces pour turbines à gaz et emploie 30 salariés serait vendu.