Lors de la réunion jeudi à Berlin entre les Etats clients de l'A400M et le groupe européen d'aéronautique, d'espace et d'armement EADS, maison-mère d'Airbus, pour trouver une solution sur le partage des surcoûts de l'avion de transport militaire européen, le groupe leur a indiqué, selon une source proche du dossier, qu'il était à prendre à sa charge seulement 800 millions d'euros des 5,2 milliards de surcoûts du programme estimé au départ à 19 milliards d'euros.
EADS, qui a provisionné 2,4 milliards d'euros, veut obtenir un accord similaire à celui obtenu cet été avec la Grande-Bretagne, qui a accepté de payer 25 % plus cher ses appareils (La Tribune du 13 janvier) mais avec une réduction du nombre d'appareils.
Le prix de l'A400M passerait ainsi de 105-110 millions d'euros à 140 millions. Ce qui laisse augurer d'une possible baisse de commandes de l'A400M par les pays clients.
La réunion de jeudi, qui a notamment servi à planter une nouvelle fois de décor, continue ce vendredi.