Le Brésil pourrait ne pas choisir le Rafale de Dassault

Par latribune.fr avec Reuters  |   |  239  mots
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La nouvelle présidente brésilienne a décidé de réexaminer le très important projet de contrat de l'armée de l'air qui désire renouveler ses avions de chasse. Contrairement à son prédécesseur, Luiz Inacio Lula da Silva, qui avait quasiment choisi le Rafale, elle a précisé ne pas avoir de préférence.

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a décidé de réexaminer l'ensemble des offres relatives au contrat de l'armée de l'air portant sur le renouvellement des avions de chasse. Elle recherche également de nouvelles garanties sur des questions sensibles telles que les transferts de technologie, ont rapporté des sources proches du dossier.

Cette décision est surprenante car son prédécesseur, Luiz Inacio Lula da Silva, avait à plusieurs reprises fait part de sa préférence pour le Rafale de Dassault, ce qui avait donné à penser que la décision finale ne serait qu'une formalité. Mais, très courageusement, Lula avait quitté la présidence du pays le 1er janvier sans avoir mis un point final au dossier, laissant à Rousseff la responsabilité du choix définitif.

De son côté, la nouvelle présidente a décidé de revoir le dossier depuis le début.  Elle n'a pas de préférence particulière pour le moment, a déclaré une source gouvernementale.

Les autres candidats à ce contrat qui devraient représenter au moins quatre milliards de dollars (trois milliards d'euros) sont le suédois Saab et son Gripen et Boeing avec le F-18 Hornet.

Rousseff avait la semaine dernière demandé à des sénateurs américains en visite au Brésil de nouvelles garanties de transfert de technologie dans le cadre de l'offre de Boeing, ont fait savoir des sources au fait des discussions.