A quelques semaines de la décision du Brésil, Alain Juppé garde le moral. Le ministre de la Défense a déclaré ce mercredi sur France Inter que la France avait de "bons espoirs" de vendre le Rafale.
Cette déclaration intervient alors que le président brésilien Lula a indiqué que son pays dévoilera le choix de son fournisseur d'avion de combat à partir du 1er janvier, date de la prise de fonctions de sa nouvelle présidente Dilma Rousseff.
William Burns se dit aussi confiant
Trois modèles sont en lice : le Rafale du français Dassault, le F-18 de l'américain Boeing et le Gripen NG du suédois Saab. Ce contrat est évalué entre 4 et 7 milliards de dollars.
"Cet avion est un excellent avion qui peut tout faire, de la dissuasion, de la défense aérienne, de l'attaque au sol et pas plus cher que les autres contrairement à ce que l'on dit ", a vanté Alain Juppé. Ce n'est pas le seul gouvernant à défendre l'industrie aéronautique nationale.
William Burns a fait de même. Après un entretien avec le ministre brésilien de la défense, le sous-secrétaire d'Etat américain aux affaires politiques s'est dit "confiant" quant à la vente du F/A18 Super Hornet de Boeing, lors d'un entretien avec la presse brésilienne. Il s'est toutefois gardé d'évoquer les contreparties accordées par Washington.
Car le quotidien brésilien Folha de Sao Paulo assure que l'achat d'avions brésiliens Supertucanos par la Marine américaine serait toujours dans l'air. Le Rafale a longtemps fait figure de favori en raison des transferts de technologie sans restriction promis par la France.
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