Le Brésil préfèrerait le F-18 au Rafale de Dassault

Par latribune.fr avec Reuters  |   |  324  mots
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La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, s'est déclarée plus intéressée par l'avion de combat de Boeing, parmi les trois derniers appareils en lice pour l'armée brésilienne. Mais Dilma Rousseff cherche également à faire pression sur les avionneurs pour qu'ils améliorent leur offre.

La partie n'est pas gagnée au Brésil pour Dassault. La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, juge que le F-18 de Boeing est le meilleur des trois appareils finalistes pour l'appel d'offres portant sur la livraison d'avions de chasse à l'armée de l'air brésilienne, selon des sources proches du dossier a rapporté ce mardi l'agence Reuters.

La question a été soulevée lundi lors d'une rencontre entre la dirigeante brésilienne et Timothy Geithner, secrétaire américain au Trésor, selon des sources. L'avionneur américain est en compétition avec le Rafale du français Dassault et le Gripen du suédois Saab.

Luiz Inacio Lula da Silva, prédécesseur de Dilma Rousseff, a quitté la présidence du pays le 1er janvier sans avoir mis un point final au dossier, lui laissant la responsabilité du choix définitif. Il avait à plusieurs reprises fait part de sa préférence pour le Rafale en dépit des réticences de l'armée de l'air brésilienne.

La nouvelle présidente brésilienne a elle décidé de revoir le dossier depuis le début et n'a pas de préférence particulière pour le moment, a dit une source gouvernementale.

Les propos de Dilma Rousseff laissent entendre que sa préférence va à l'américain, même si la présidente brésilienne entend faire pression sur les groupes en lice pour qu'ils améliorent leur offre.

Selon les sources de Reuters, Dilma Rousseff souhaite notamment que le choix de l'avionneur s'accompagne d'un transfert de technologies militaires sensibles vers le Brésil.

Des considérations diplomatiques pourraient aussi entrer en jeu, Dilma Rousseff semble pencher vers une amélioration des relations avec Washington, qui s'étaient détériorées dans les dernières années de la présidence Lula. Joint par Reuters, un porte-parole de la présidence a refusé de commenter ces informations.