Les Emirats arabes unis disent "non" au Rafale

Par latribune.fr  |   |  236  mots
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L'avion de combat Rafale a enregistré ce mercredi un nouveau revers, les Emirats arabes unis ayant estimé que l'offre du constructeur Dassault Aviation portant sur la vente de soixante appareils était non compétitive et irréalisable.

"Caramba, encore raté !", comme aurait dit le perroquet dans les aventures de Tintin ! Le Rafale, de Dassault, a enregistré ce mercredi un nouveau revers, les Emirats arabes unis ayant estimé que l'offre du constructeur portant sur la vente de soixante appareils était non compétitive et irréalisable.

Le contrat émirati, en discussion depuis pratiquement un an, avait suscité des doutes en début de semaine quand il est apparu que les Emirats arabes unis s'étaient renseignés sur un avion concurrent, le Typhoon, construit par le consortium Eurofighter.

"Grâce au président Sarkozy, la France n'aurait pas pu en faire plus sur le plan diplomatique ou politique pour faire aboutir un accord sur le Rafale", déclare dans un communiqué le prince héritier d'Abou Dhabi, le cheikh Mohammed bin Zayed. "Malheureusement, Dassault semble ne pas avoir conscience que toutes les bonnes volontés politiques et diplomatiques du monde ne peuvent permettre de surmonter des termes commerciaux qui ne sont pas compétitifs et à partir desquels on ne peut travailler."

L'information est tombée alors que, ce mercredi midi encore, Gérard Longuet, ministre de la défense, à l'occasion d'un déjeuner avec l'Association des journalistes de la défense (AJD) à Paris, réaffirmait toute sa confiance dans les chances du contrat émirati pour le Rafale. "On est en phase finale aux Emirats, insistait-il, j'espère en Inde, aux Emirats et en Suisse..."