La Russie testera les Mistral français avant de voir si elle construira les mêmes sur son sol

Par latribune.fr  |   |  197  mots
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Alors que la presse russe affirmait que les deux navires de guerre qui devaient être construits, non pas en France comme les deux premiers exemplaires, mais en Russie, Moscou indique vouloir d'abord voir en exploitation les deux navires construits en France avant de prendre une décision.

La Russie l'assure. Non elle ne renonce pas à la construction sur ses terres de deux navires de guerre Mistral, aujourd'hui en option d'une commande ferme d'un milliard de dollars signée en juin 2011, portant sur deux navires construits en France, aux chantiers de STX de Saint-Nazaire. C'est ce qu'a indiqué ce lundi le vice-Premier ministre, Dmitri Rogozine, alors que vendredi le journal russe Vedomosti affirmait que le ministère de la Défense avait décidé de renoncer à ces deux bâtiments de projection et de commandement (BPC).

Simple report?

Avant de prendre toute décision, le gouvernement russe veut au préalable tester les Mistral construits en France. "Pour l'instant, tout reste comme prévu. Il faut que les deux premiers navires soient finis et voir comment se passe leur exploitation pour pouvoir prendre une décision définitive" a-t-il indiqué.
Après la publication de l'article de Vedomosti, une source militaire russe avait affirmé à l'agence Ria-Novosti que Moscou n'avait pas renoncé à ces deux bâtiments longs de 200 mètres mais avait repoussé leur construction de 2013 à 2016. "Il faut d'abord déterminer le rôle et la place de ces navires dans la flotte russe", a-t-elle poursuivi.