Washington autorise Boeing à vendre en Iran, mais pas des avions

Par latribune.fr  |   |  256  mots
Boeing qui ne travaille plus avec l'Iran depuis 1979 a reçu le vert de Washington pour vendre des pièces détachées. Il n'a toujours le droit, en revanche, de vendre des avions.

Alors que les Etats-Unis et les pays européens ont en partie levé en début d'année les sanctions économiques qu'ils avaient imposées à l'Iran pendant de nombreuses années en contrepartie du gel d'une partie de son programme nucléaire, Washington a autorisé Boeing à vendre des pièces détachées d'avions de ligne à l'Iran, a indiqué l'avionneur à l'AFP.

La licence a été octroyée par le département du Trésor dans le cadre de l'accord intérimaire sur le nucléaire iranien signé en novembre dernier entre Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne). Les deux parties négocient actuellement un accord définitif qui garantirait la nature pacifique de son programme nucléaire, et permettrait la levée totale des sanctions internationales.

Une première depuis 1979 

Ce feu vert marque le retour en Iran de l'avionneur, qui n'y avait pas fait d'affaires depuis l'embargo américain en 1979. Pour autant, Boeing n'a toujours pas le droit de vendre de nouveaux avions à l'Iran. Cette autorisation, qui se présente sous la forme d'une licence, porte sur "une courte durée" et concerne "les pièces détachées des avions de ligne qui ont besoin d'être changées pour des raisons de sûreté", a insisté le porte-parole.

Fin février, un autre groupe américain, le conglomérat General Electric (GE), avait indiqué avoir demandé aux autorités américaines la permission de vendre à l'Iran des pièces détachées d'avions de ligne.

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