Rafale : "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française" (François Hollande)

Par latribune.fr  |   |  433  mots
François Hollande et le Sheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani ont évoqué l'avion de combat Rafale
Bien qu'aucun contrat n'ait été signé lundi à Paris, la France reste confiante dans la vente du Rafale de Dassault Aviation au Qatar.

La France s'est dite "confiante" lundi sur une "issue positive" des discussions sur la vente du Rafale au Qatar, lors d'une visite officielle à l'Élysée de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, mais aucun contrat n'a encore été signé comme l'annonçait dimanche La Tribune. "Ils en ont parlé" et "les discussions se poursuivent", a indiqué une source française proche du dossier, ajoutant : "Nous sommes confiant sur une issue positive". L'émirat, pays proche de la France, veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, la France espérant lui céder au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

Si plusieurs contrats et accords ont été conclus lors de la visité du nouvel émir du Qatar, le Rafale ne figurait pas dans la liste. Lors d'un toast prononcé à l'occasion du "dîner officiel" offert en l"honneur de son hôte, le président français a fait allusion aux négociations sur la vente de l'avion de combat de Dassault Aviation, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", a-t-il enchaîné. Un an plus tôt jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

Contrat pour Alstom et Vinci

Le nouvel émir qui a consacré à la France sa première visite officielle en Europe et le président Hollande ont assisté à la signature par la Qatar Railways de contrats avec les groupes français Vinci et Alstom pour la "dernière phase" de la construction du métro léger de la ville nouvelle de Lusaïl et avec Systra pour la "supervision des systèmes" de la première ligne de métro de Doha.

Dans un communiqué, Vinci a précisé que le contrat du métro léger de Lusaïl, "d'un montant d'environ deux milliards d'euros", serait "réalisé par QDVC, filiale à 51 % de Qatari Diar et à 49 % de Vinci Construction Grands Projets". Ce projet porte notamment sur la construction de 25 stations et la livraison par Alstom de 35 rames pour 750 millions d'euros.

Deux accords ont été signés par ailleurs entre les gouvernements français et qatari pour la promotion des PME et la coopération culturelle tandis qu'un mémorandum porte sur la formation des diplomates qataris.