Airbus et Korean Air alliés pour le futur avion de chasse sud-coréen

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  274  mots
Dans le passé, l'armée sud-coréenne a massivement choisi des fournisseurs américains pour s'équiper. (Escadrille de cinq Northrop F-5E/F en démonstration au dessus de Séoul en septembre 2008)
Les deux entreprises pourraient s'allier sur un appel d'offres concernant la construction de 120 chasseurs destinés à remplacer à terme les F-4 et F-5 qui équipent actuellement l'armée de l'air sud-coréenne, d'après l'agence Yonhap.

| Article publié le 5/02 à 17h06, mis à jour le 24/02 à 11h29.

Nom de code "KF-X". L'avionneur européen Airbus et la compagnie aérienne sud-coréenne Korean Air officiellement déposé mardi 24 février leur dossier de candidature conjoint pour la construction d'un nouvel avion de combat sud-coréen face à l'offre de Lockheed Martin allié à Korean Aerospace Industries (KAI).

Au début du mois, l'agence Yonhap rapportait que les deux entreprises étaient en passe de conclure un accord de partenariat pour faire une offre commune pour construire un avion de combat pour l'armée de l'air sud-coréenne, a rapporté jeudi 5 février l

Un projet à 6,8 milliards d'euros

Le projet prévoit la construction de 120 chasseurs destinés à remplacer à terme les F-4 et F-5 qui équipent actuellement l'armée de l'air sud-coréenne, a indiqué l'agence Yonhap citant un responsable non identifié de Korean Air. Le projet est doté de plus de 8.500 milliards de wons (environ 6,8 milliards d'euros).

Alors que la DAPA, l'agence publique en charge du programme, doit clôturer son appel d'offres lundi 9 février, les deux entreprises "prévoient signer un protocole d'entente dès que possible", a déclaré le responsable cité par Yonhap .

Difficile concurrence américaine

La décision finale sera annoncée en juin ou juillet, mais dans le passé, l'armée sud-coréenne a massivement choisi des fournisseurs américains pour s'équiper.

Face à Airbus et Korean Air se dressent justement l'américain Lockheed Martin et Korean Aerospace Industries (KAI). Le constructeur aéronautique français pourrait toutefois tirer son épingle du jeu, ayant fait un certain nombre de soumissions pour des contrats militaires ces dernières années.