Le célèbre fabricant de pistolets Glock cartonne

Par latribune.fr  |   |  324  mots
Glock a enregistré une hausse de 55% de son chiffre d'affaires
Le leader mondial des pistolets a vu son chiffre d'affaires progresser de plus de 50% en 2015 à la faveur du lancement de petits modèles destinés aux particuliers. Un succès aux États-Unis...

Ce n'est qu'un signe de plus d'un besoin (trop?) de sécurité dans le monde. Mais ce n'est pas le fabricant autrichien Glock, qui va s'en plaindre. Ainsi le leader mondial des pistolets a vu son chiffre d'affaires progresser de plus de 50% en 2015 à la faveur notamment du lancement de petits modèles destinés aux particuliers, selon des chiffres révélés lundi par le quotidien économique allemand Wirtschaftsblatt.

Société familiale fondée en 1963 par l'ingénieur Gaston Glock, qui la dirige toujours à 87 ans, l'entreprise, qui est non cotée, a enregistré une hausse de 55% de son chiffre d'affaires à 501 millions d'euros, et a plus que doublé son bénéfice net à 96,7 millions contre 46,5 millions un an auparavant, selon le registre des sociétés consulté par le journal. Des résultats que l'entreprise doit notamment au lancement réussi de deux nouveaux modèles de petite taille à l'usage des particuliers, notamment aux États-Unis, le premier marché de Glock, selon le Wirtschaftsblatt.

Le Glock-17, le pistolet le plus utilisé au monde

Glock, qui ne communique jamais avec les médias, vend son produit phare, le pistolet automatique 9 mm Glock-17, fabriqué en matériaux composites, comme des petits pains. Il est "le plus utilisé au monde par les forces de l'ordre", selon l'entreprise. Il équipe entre autres la majorité des forces de police américaines ainsi que les armées autrichienne, norvégienne, irakienne et américaine. Il est également prisé des forces spéciales françaises et allemandes notamment.

Bref, tout va pour le mieux pour Glock, basée à Deutsch-Wagram, près de Vienne, et qui emploie 1.325 personnes. L'entreprise se dit dans le registre des sociétés "très confiante" concernant l'exercice 2016, en raison notamment de la hausse de la demande aux États-Unis et d'un cours du dollar favorable. Régulièrement évoquée par l'administration Obama, la régulation du port d'armes aux États-Unis se heurte à l'opposition farouche du Congrès.