Rafale : "Signer d'autres contrats en 2015 ? Oui, c'est possible" (PDG de Dassault Aviation)

Par latribune.fr  |   |  218  mots
"Le contrat qatarien déclenche un début d'augmentation de la cadence de production, qui sera amplifiée quand le contrat indien sera signé", détaille Eric Trappier.
Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, estime possible que de nouveaux contrats soient signés en 2015, ce qui entraînerait la création d'emplois dans "l'ensemble de l'écosystème Rafale".

 "D'autres pays ont manifesté leur intérêt pour le Rafale. Nous y travaillons. Signer d'autres contrats en 2015? Oui, c'est possible."

Alors que François Hollande est arrivé lundi 4 mai au Qatar pour assister à la signature officielle du contrat de vente de 24 avions de combat Rafale à l'émirat, Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, s'est montré optimiste quant à la possible vente de nouveaux avions de chasse cette année, dans une interview au Figaro.

Il a en outre expliqué que les négociations pour conclure un contrat avec l'Inde, après les accords passés avec l'Egypte et le Qatar,  sont "une affaire de quelques semaines, de quelques mois".

 "Augmentation de la cadence de production"

Concernant les effets sur l'emploi,  "le contrat qatarien déclenche un début d'augmentation de la cadence de production, qui sera amplifiée quand le contrat indien sera signé". Pour le moment, 7.000 personnes "réparties dans la plupart des régions françaises" travaillent à la fabrication des Rafale. Eric Trappier prévoit un ajustement des effectifs pour répondre dans les délais au planning de livraison défini.

Et de nouvelles commandes finalisées entraîneraient la création d'emplois "dans l'ensemble de l'écosystème Rafale, qui au-delà de Dassault Aviation comprend Safran, Thales et un vaste tissu de 500 PME-PMI".