Solar Impulse arrêté par la météo dans sa traversée du Pacifique

Par latribune.fr  |   |  336  mots
Le départ depuis Nankin, où l'avion était cloué depuis le 21 avril, avait été reporté à plusieurs reprises déjà en raison d'une météo défavorable. (Crédits : Reuters)
Retardée à plusieurs reprises en raison de la météo, la traversée du Pacifique sur 8.500 kilomètres représentait un défi technologique et un exploit aéronautique historiques. Elle devra attendre des conditions plus favorables pour reprendre.

Nouveau temps mort dans ce qui s'annonçait comme l'étape la plus périlleuse du tour du monde de Solar Impulse 2. L'avion révolutionnaire, qui s'est lancé dimanche 31 mai au matin depuis la Chine à l'assaut du Pacifique, va être forcé de se poser à Nagoya, au Japon, en raison de la détérioration de la météo sur sa route prévue vers Hawaï, ont annoncé lundi 1er juin les organisateurs.

 "La fenêtre météo vers Hawaï s'est détériorée. Nous avons décidé de réaliser un atterrissage intermédiaire à Nagoya!", ont-ils écrit sur Twitter.

Dans une vidéo postée sur Youtube, les membres de l'équipe expliquent plus en détail les problèmes rencontrés par l'avion, dont les ailes sont tapissées de 17.000 cellules photovoltaïques.

 

Six jours et six nuits

Piloté par le Suisse André Borschberg, l'appareil solaire avait été forcé lundi d'interrompre sa progression vers le Pacifique et de se mettre en circuit d'attente au-dessus de la mer du Japon. "Nous allons attendre une amélioration des conditions pour repartir", a déclaré Bertrand Piccard, le second pilote suisse en alternance aux commandes de l'avion.

Le départ depuis Nankin, où l'avion était cloué depuis le 21 avril, avait été reporté à plusieurs reprises déjà en raison d'une météo défavorable. L'avion était parvenu à décoller dimanche à 02H39 (18H39 GMT samedi) de Nankin (est de la Chine) pour la plus périlleuse des étapes de son tour du monde, durant laquelle le pilote suisse devait tenir les commandes six jours et six nuits d'affilée.

Jamais Solar Impulse 2 n'a encore traversé un océan ou n'est resté en l'air plus de 24 heures : c'est dire si cette traversée du Pacifique sur 8.500 kilomètres représente un défi technologique et un exploit aéronautique historiques.

(Avec AFP)