L'Italie veut garder le contrôle de Parmalat

Par latribune.fr  |   |  268  mots
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Alors que le français Lactalis est devenu le premier actionnaire de Parmalat, la banque Intesa Sanpaolo et Ferrero ont exprimé le souhait de garder sous contrôle italien cette entreprise.

L'entrée du leader français du fromage dans le capital de l'italien Parmalat a déclenché de vives réactions de la part du gouvernement italien et des industriels, en faveur de mesures pour protéger les entreprises stratégiques de la péninsule.

La banque Intesa Sanpaolo a déclaré samedi qu'elle pourrait s'associer avec Ferrero, le fabriquant de Nutella, pour faire en sorte que Parmalat reste en des mains italiennes. Ferrero a déclaré qu'il suivait de près la bataille pour le premier groupe alimentaire du pays entre trois fonds étrangers et le français Lactalis, qui a annoncé jeudi être devenu le premier actionnaire de Parmalat avec 11,4% du capital et n'a pas exclu de monter encore monter au capital.

"Dans le cas de Parmalat, le groupe Ferrero envisage d'un bon oeil une solution industrielle italienne", a précisé le groupe dans un courrier à l'agence Reuters.

L'administrateur délégué d'Intesa Sanpaolo, Corrado Passera, a ensuite déclaré que la première banque de détail italienne était prête à apporter son soutien à un projet industriel solide pour Parmalat, ajoutant qu'elle pourrait s'associer avec Ferrero.

L'entreprise italienne Parmalat détient des activités de lait, de fromage mais aussi de yaourt dans de nombreux pays étrangers dont l'Australie ou le Canada.

Vendredi dernier, il avait été annoncé que Enrico Bondi devrait céder sa place à la tête de Parmalat. Les trois fonds étrangers qui cherchent à remplacer la direction du groupe italien ont prévenu qu'ils n'avaient pas l'intention de s'associer avec le français Lactalis, devenu le premier actionnaire de son concurrent italien.