Viande de cheval : le gouvernement identifie quatre autres filières

Par latribune.fr (avec l'AFP)  |   |  248  mots
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Le gouvernement a identifié quatre sociétés en plus de Spanghero dont les produits censés être à base de boeuf contiennent des traces de viande chevaline. Benoît Hamon, ministre de la consommation, a toutefois constaté que les derniers tests en magasins montraient que la présence de viande de cheval avait fortement diminué.

Spanghero n'est pas le seul mis en cause dans le scandale de la viande de cheval. D'après le ministre de la consommation, Benoît Hamon, quatre autres filières auraient seraient à l'origine de produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf mais montrant des traces de viande de cheval . Deux d'entre elles avaient déjà déclaré avoir identifié de la viande de cheval dans leur produits. Covi est une PME française qui fabrique des corned-beef en France sous la marque Hereford et surtout à l'étranger. "De l'ADN de viande chevaline a été retrouvée dans une nos fabrications" avait reconnu Covi le 8 mars dernier dans un communiqué.  Gel Alpes, qui fournit les marques William Saurin et Panzani, avait également déclaré avoir trouvé des traces de viande de cheval dans ses produits. Dans les deux autres cas, la présence de viande de cheval est marginale, a ajouté Benoît Hamon.

"Encourageant" d'après Benoït Hamon

Le ministre a par ailleurs indiqué que des tests ADN pratiqués sur des échantillons de plats cuisinés prélevés dans des magasins avaient dans un premier temps révélé une forte présence de viande de cheval (dans neuf tests sur dix). Mais dans un deuxième temps ce taux avait fortement baissé (sur les 40 tests de la deuxième série, seuls deux contenaient du cheval). "Plus on fait des tests, moins on trouve de cheval, c'est encourageant", a commenté Benoit Hamon.