La justice espagnole a donné son feu vert au plan de liquidation judiciaire de Fagor Electrodomesticos, dont la filiale française FagorBrandt a pu être reprise par le groupe Cevital, permettant le maintien de 1.420 emplois sur 1.800.

"Les actifs de Fagor Electrodomesticos et Edesa (filiale de Fagor, ndlr) sont divisés en trois blocs", entre ceux affectés à Fagor et Edesa et ceux mis de côté par l'un et mis de côté par l'autre, a détaillé le groupe, après la décision du tribunal de commerce de Saint-Sébastien.

Le groupe d'électroménager Fagor, fleuron économique du Pays Basque espagnol, a déposé le bilan le 13 novembre 2013 en raison d'une lourde dette et de ventes en chute, menaçant plus de 5.600 emplois dans le monde, dont, outre les 1.800 en France, plus de 2.000 en Espagne.

Le maintien des postes comme objectif

Pendant vingt-cinq jours à partir de la décision de justice, des repreneurs potentiels peuvent faire une offre sur l'ensemble ou sur certains unités industrielles. Ensuite s'ouvrira un nouveau délai de deux mois pour la vente directe de certains actifs, de manière séparée.

Si l'objectif est "le meilleur maintien possible de postes de travail et du tissu industriel de la zone", les actifs n'ayant pas trouvé preneur à la fin des délais prévus feront néanmoins l'objet d'une mise aux enchères publique.