Cigarettier Seita : les syndicats acceptent le plan social

Par latribune.fr  |   |  233  mots
En avril, Imperial Tobacco avait créé la stupeur en annonçant son intention de réduire d'un tiers ses effectifs en France (1.150 salariés concernés au total).
Le Comité central d'entreprise de la filiale du groupe britannique Imperial Tobacco a a rendu mercerdi un avis "favorable à l'unanimité". Le plan social prévoit 366 suppressions nettes d'emplois et la fermeture de l'usine de Carquefou (Loire-Atlantique).

Un accord a finalement été trouvé. Les syndicats de Seita, filiale du groupe britannique Imperial Tobacco, ont accepté mercredi 15 octobre de valider les mesures d'accompagnement du plan social présenté par le cigarettier.

Celui-ci prévoit 366 suppressions nettes d'emplois et la fermeture de l'usine de Carquefou (Loire-Atlantique). L'entreprise s'engage à verser des indemnités supplémentaires de licenciement égales à 1,5 mois par année d'ancienneté et permet une préretraite d'entreprise dès 52 ans avec 70% du salaire garanti.

Le Comité central d'entreprise, convoqué à Paris par la direction, a émis un avis "favorable à l'unanimité" des votants (CGT, Unsa et CFE-CGC), fidèle à la demande "de la très grande majorités des salariés", a indiqué à l'AFP Éric Comparot, délégué central CGT.

Le site de Riom préservé

En avril, Imperial Tobacco avait créé la stupeur en annonçant son intention de réduire d'un tiers ses effectifs en France (1.150 au total).

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L'entreprise, faisant état de "difficultés rencontrées sur les marchés européens et français", a décidé de fermer sa plus grande usine à Carquefou, près de Nantes, et le centre de recherche de Bergerac (Dordogne). Le second site de production de Seita, à Riom (Puy-de-Dôme), et le centre de battage du tabac du Havre (Seine-Maritime), ne sont pas touchés.