PSA repasse dans le vert et va solder sa dette d'Etat

Par latribune.fr  |   |  316  mots
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Le constructeur automobile français, maison-mère de Peugeot et de Citroën, a dégagé en 2010 un bénéfice net de 1,13 milliard d'euros, contre une perte de 1,16 milliard en 2009. PSA prévoit également de rembourser en 2011 les 2 milliards d'euros restant du prêt accordé par l'Etat français pendant la crise.

PSA Peugeot Citroën a annoncé ce mercredi avoir renoué avec les bénéfices. Il affiche même un profit net supérieur aux attentes en 2010 grâce au rebond de l'activité et à un plan de performance sur lequel il est déjà en avance. Il a également précisé qu'il allait rembourser dans l'année les deux milliards d'euros restant de l'aide d'Etat accordée pendant la crise par le gouvernement français.

Le premier constructeur automobile français par les ventes, et deuxième européen, a dégagé l'an dernier un bénéfice net, part du groupe, de 1,13 milliard d'euros, contre une perte de 1,16 milliard en 2009, année marquée dans sa première moitié par la crise violente qui a frappé le secteur.

Ce résultat est supérieur aux attentes du marché. Le consensus des analystes donnait un résultat net, part du groupe, de 955 millions d'euros, selon l'agence Reuters.

Le résultat a été porté notamment par un rebond de l'activité en Europe avec les primes à la casse, conjugué à une croissance toujours vigoureuse sur les marchés émergents. Le chiffre d'affaires de PSA a grimpé en 2010 de 15,8% à 56,06 milliards d'euros, contre un consensus de 54,44 milliards.

"Le succès du plan de performance de la division automobile nous a permis de dégager des résultats excédant largement nos objectifs initiaux", a commenté le groupe dans un communiqué.

Ce plan en trois ans, lancé à l'automne 2009, prévoyait initialement 3,3 milliards d'euros de réductions de coûts et gains de revenus. PSA étant en avance sur son programme, il a porté son objectif à l'horizon 2012 à 3,7 milliards d'euros.

L'action du constructeur a clôturé mardi à 31,20 euros, donnant une capitalisation boursière légèrement supérieure à sept milliards d'euros. Depuis le début de l'année, le titre a pris près de 10%, après un gain de 20% environ sur l'ensemble de 2010.