Le marché automobile français s'écroule

Par Alain-Gabriel Verdevoye  |   |  226  mots
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Les immatriculations de voitures neuves dans l'Hexagone ont reculé de 27% en janvier (chiffres arrêtés au 27 du mois), selon des données officieuses. Renault plonge de 45%, Peugeot de 37%.

Les ventes de voitures particulières neuves s'effondrent dans l'Hexagone. Du 1er au vendredi 27 janvier, il s'était immatriculé 120.000 voitures à peine, contre 164.700 pour la même période de 2011, soit un recul de 27%, selon des sources officieuses. Les marques tricolores sont particulièrement frappées. Sur la période, les immatriculations de la marque Renault ont plongé selon nos informations de 45%, avec une part historiquement faible à 15,5% du marché hexagonal seulement. Peugeot chute de 37%, mais se paye le luxe de dépasser la marque Renault sur le mois en pénétration à 15,9%. Citroën recule de 31%. Du côté des groupes hexagonaux, seule Dacia, la filiale roumaine à bas coûts de Renault, sauve les meubles avec une baisse de 18%.

Les marques importéessont aussi touchées. Opel (GM) dégringole de 60%, Fiat de 50% selon ces mêmes chiffres officieux. Toyota fléchit de 22%,  Ford de 19%. En revanche, Volkswagen est l'un des rares à progresser (+23%). Les chiffres officiels du marché automobile français seront publiés le 1er février. Et ils seront mauvais, prévient-on!

Ces données sont toutefois à relativiser. Elles s'inscrivent en référence à un mois de janvier 2011 assez élevé, puisqu'il comprenait encore des livraisons de véhicules bénéficiant de la prime à la casse arrêtée au 31 mars. Le niveau des commandes, qui conditionne les livraisons des prochains mois, est également bas.