Renault pourrait finalement signer début mai un accord pour une usine algérienne

Par latribune.fr  |   |  268  mots
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Le groupe français pourrait se décider à construire une usine en Algérie. Le ministre algérien de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, avait pourtant déclaré mercredi dernier que le constructeur refusait le lieu d'implantation proposé.

Renault pourrait signer début mai un accord pour construire une usine en Algérie, a-t-on appris vendredi de source industrielle, un projet s'inscrivant dans le cadre de l'internationalisation de la présence industrielle et des ventes du groupe au losange. "En Algérie, la signature d'un accord pourrait intervenir début mai", a déclaré la source sous couvert d'anonymat en raison, a-t-elle ajouté, du caractère sensible des négociations avec Alger.

Carlos Ghosn intéressé

Lors de l'inauguration de la nouvelle usine marocaine de Renault à Tanger en début d'année, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, avait déclaré qu'il restait "extrêmement intéressé" par la construction d'une usine dans le pays voisin. "Renault est la première marque en Algérie, il n'est pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie une usine", avait-il dit. "Si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une usine Renault."

Mise en garde du ministre de l'Industrie

Le ministre algérien de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, avait déclaré mercredi dernier que le constructeur français refusait d'implanter cette usine à Jijel, ville côtière située à 360 km à l'est d'Alger, comme l'a proposé l'Algérie par souci "d'équilibre entre les régions" en matière d'investissement. "Les discussions ont pris plus de temps que prévu. Le partenaire étranger (Renault) a considéré que le lieu proposé pour l'implantation de l'usine est loin du bassin de l'emploi et qu'il n'offrait pas les opportunités nécessaires", avait précisé Mohamed Benmeradi.