Au premier trimestre, les immatriculations du groupe Volkswagen ont sensiblement chuté en France (-17%, hors utilitaires), plus que le marché lui-même. Pourtant, Jacques Rivoal, président de Volkswagen France, demeure relativement optimiste sur l'année. "Le marché sera plus bas que nos estimations du début de l'année, mais nous visons une part de marché de  15% cette année, contre 14,1% l'an dernier (ndlr: 13,6% au premier trimestre)", affirme le dirigeant. Et ce, grâce notamment au succès de la nouvelle Golf VII. "Nous avons immatriculé 10.800 Golf sur les trois premiers mois et nous sommes sur un rythme de  3.200 commandes mensuelles". La  Golf est "la deuxième berline compacte en France derrière la Citroën C4, et devant la Renault Mégane ou la Peugeot 308". Un client Volkswagen "hésite surtout avec la marque Peugeot, mais la marque prend principalement des clients à Renault".

Prix de vente moyen élevé

C'est "pour la première fois notre modèle le plus vendu", devant la petite Polo. "Ce qui n'était pas prévu". "Nous comptons en vendre 35.000 sur l'année". Jacques Rivoal souligne que  la "profitabilité unitaire de la marque s'améliore. Et cela devrait continuer grâce à la Golf". Elue "Voiture de l'année"  par un jury de spécialistes européens, la Golf  voit en effet son prix  de vente moyen augmenter dans l'Hexagone. "Le prix de vente moyen atteint 27.000 euros, contre 25.000 l'an dernier, alors que les prix catalogue démarrent à 17.990", assure le patron du groupe Volkswagen France.

Nouvelles versions

La gamme va d'ailleurs se compléter prochainement. Des versions de pointe GTI (et son équivalent diesel GTD) arrivent en juin, le break en septembre, mois qui verra aussi le lancement d'une version à bas rejets de C02 (85 grammes au kilomètre) "Blue Motion". En mai 2014, ce sera le tour d'une version électrique, puis d'une version hybride rechargeable à l'automne de la même année. Un dérivé surélevé typé monospace sera aussi commercialisé à la mi-2014.

Hausse de 50% visée

Le constructeur germanique ne compte pas s'arrêter là. Il "confirme son objectif de d'accroître ses ventes de 50%" dans l'Hexagone d'ici à 2018.  Rien de moins! "Nous visons 400.000 livraisons (contre 262.876 immatriculations de voitures en 2012) et une part de marché de 18%, avec une croissance de toutes nos marques", précisait en début d'année Jacques Rivoal. Pour accompagner son offensive, Volkswagen veut ouvrir notamment "200 nouveaux points de vente" dans les cinq ans (1.500 aujourd'hui).