Volkswagen remplace Citroën comme sponsor de l'équipe de France

Par latribune.fr  |   |  360  mots
Selon François Guyot, co-fondateur de Sportmarket, agence de marketing et sponsoring sportifs, "Citroën n'a sans doute pas obtenu le retour sur investissement qu'il souhaitait".
Le contrat de sponsoring de Citroën ne serait pas reconduit selon le quotidien L'équipe. C'est Volkswagen qui deviendrait le prochain sponsor des bleus pour les quatre prochaines années.

Arnaud Montebourg ne devrait pas se réjouir de ce changement de sponsor. Mauvaise nouvelle pour le made in France : Volkswagen double la marque tricolore et devient selon le quotidien L'équipe le nouveau partenaire de l'équipe de France de football. Alors que le contrat de 4 ans qui lie le constructeur aux bleus s'achèvera l'été prochain, c'est la firme allemande qui a décidé d'attacher son nom à la Fédération française de football. Dans le cadre de cette collaboration, Volkswagen dépenserait environ 4 millions d'euros par an, le double de la somme reversée par Citroën.

Du côté de la FFF, la fin de l'année est synonyme de renégociation de contrats. Contacté par Le Figaro, la fédération signale que les plus gros sponsors souhaitent poursuivre leur partenariat :

"A ce jour, aucun de nos sponsors ne nous a affirmé qu'il voulait s'en aller. Au contraire, tous nos principaux partenaires (GDF Suez, Crédit Agricole, SFR, Carrefour...) veulent continuer. Deux nouvelles sociétés françaises vont nous rejoindre ainsi que d'anciens sponsors".

Pas assez de retour sur investissement

Citroën a tenu quant à elle à rappeler ses engagements avec la FFF. Mais ni le ministère des sports, ni Volkswagen n'ont voulu commenter cette affaire, d'après le Figaro. Bénéficiant du retrait de Citroën, le constructeur allemand va donc rejoindre les rangs des partenaires majeurs de l'équipe nationale. Loin devant les autres sponsors qui déboursent 4 millions d'euros par ans, Nike débourse aujourd'hui 42 millions d'euros.

François Guyot, co-fondateur de Sportmarket, agence de marketing et sponsoring sportifs considère que "Citroën n'a sans doute pas obtenu le retour sur investissement qu'il souhaitait".

Le foot... mais aussi le rugby

Ce changement de partenariat fait écho à une affaire du même genre qui s'est déroulée au début de cette année. Avant le foot, c'est le rugby qui avait fait le choix d'un partenaire étranger. La fédération française de rugby avait opté pour le constructeur BMW proposant un prix plus élevé que son concurrent Renault, 4 millions d'euros contre 3 coté français.