GM&S : la décision du tribunal reportée au 4 septembre

Par latribune.fr  |   |  266  mots
"Il n'y aura pas de reprise pérenne et apaisée du site de La Souterraine tant qu'on n'aura pas réglé la question de ceux qui resteront sur le carreau et tant qu'on n'aura pas réglé la question d'indemnisations des victimes", a déclaré l'avocat des salariés de La Souterraine, Maître Borie.
Le tribunal de Poitiers préfère attendre la rentrée pour se prononcer sur l'unique offre de reprise, déposée par le groupe GMD. Ce dernier propose le maintien de 120 emplois sur 227.

Le tribunal de commerce de Poitiers a reporté lundi pour la cinquième fois sa décision sur la reprise de l'équipementier GM&S Industry France et a prolongé la période d'activité de l'usine au 18 septembre, a annoncé l'avocat des salariés.

Le tribunal se prononcera le 4 septembre prochain sur l'unique offre de reprise du groupe GMD qui propose le maintien de 120 emplois sur 277. Il prévoit ainsi "de rouvrir les débats après avoir recueilli notamment l'avis des institutions représentatives du personnel", a dit l'avocat, Jean-Louis Borie, citant la document du tribunal.

> Lire aussi : Près de huit mois d'incertitudes et de tensions pour l'équipementier GM&S

Négocier pour augmenter le nombre de salariés repris

Cette décision satisfait les salariés. "Le tribunal ne pouvait pas se dispenser de respecter les règles légales. Le comité d'entreprise va être consulté deux fois : d'une part, sur l'offre de GMD et, d'autre part, sur le plan social qui va en découler", avait expliqué Jean-Louis Borie à la presse, à l'issue de son argumentaire devant le tribunal.

Les salariés espèrent négocier pour augmenter le nombre de personnes reprises. Ils réclament également des indemnités supralégales pour ceux qui seraient exclus de l'offre.

"Il n'y aura pas de reprise pérenne et apaisée du site de La Souterraine tant qu'on n'aura pas réglé la question de ceux qui resteront sur le carreau et tant qu'on n'aura pas réglé la question d'indemnisations des victimes", poursuit l'avocat des salariés.

(Avec Reuters)