Grand Paris : Renault déploie 120 véhicules électriques en autopartage

Par latribune.fr  |   |  330  mots
100 Renault ZOE et 20 Renault Twizy seront mis à disposition à Paris et à Clichy.
Deux mois après la fin d'Autolib', le constructeur automobile a commencé à installer, dans le centre de Paris et à Clichy, 120 voitures qui entreront en service courant octobre.

Bientôt 120 véhicules électriques en autopartage à Paris et à Clichy (Hauts-de-Seine). Depuis le 28 septembre, Renault déploie une nouvelle flotte qui entrera en service courant octobre. Et ce suite à la disparition d'Autolib' fin juillet.

Pour utiliser ces voitures (100 Renault ZOE et 20 Renault Twizy), les usagers devront utiliser l'application Moov'in, lancée par le groupe Renault et Ada, filiale du groupe Rousselet. Ce service d'autopartage sera accessible sans abonnement, au tarif de 0,39 euro la minute, avec un minimum facturé de 10 minutes, précise le groupe Renault.

« Autolib' est progressivement remplacé par deux systèmes d'autopartage: un système en trace directe (on prend un véhicule au point A et on le laisse au point B), et un système en boucle (on prend un véhicule au point A et on le laisse au point A) », expliquait récemment à l'AFP l'adjoint à la mairie de Paris chargé des transports, Christophe Najdovski.

D'ici à la fin de l'année, 500 véhicules Renault, et 500 autres fournis prochainement par PSA Peugeot Citroën, seront en service à Paris, a-t-il détaillé.

Bolloré demande 235 millions d'euros aux collectivités

Pour utiliser un véhicule Renault, l'usager doit créer un compte (avec photos de sa pièce d'identité et de son permis de conduire), localiser la voiture via l'application, la réserver et aller la chercher dans le quart d'heure, détaille Renault.

En ce qui concerne le stationnement, les conducteurs devront laisser leur véhicule sur un emplacement autorisé, n'importe où à Paris ou Clichy. Par ailleurs, l'entreprise s'engage à « fournir les véhicules et en assurer la maintenance et la réparation ».

Cette semaine, le groupe Bolloré a demandé aux collectivités de lui verser 235 millions d'euros, un montant comparable à celui déjà demandé, et qui avait conduit à déclencher la procédure de résiliation du contrat. Pour l'entreprise, cette somme correspond au déficit estimé sur les années d'exploitation du service depuis 2011, augmenté du coût de la résiliation anticipée.

(avec AFP)