Il faut une prime à l'achat des voitures hybrides rechargeables selon de Rugy

Par latribune.fr  |   |  323  mots
"Sur l'hybride rechargeable, nous allons discuter au sein du gouvernement, nous allons discuter avec les constructeurs, il faut qu'il y ait une subvention à l'achat" a déclaré François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et solidaire. (Crédits : Hannibal Hanschke)
François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et solidaire, s'est déclaré favorable au retour d'une prime de 1.000 à 2.000 euros à l'achat d'un véhicule hybride rechargeable. Le dispositif avait été supprimé au 1er janvier 2018 en faveur des seules voitures électriques.

Bonus hybride, le retour. Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a plaidé ce dimanche 7 octobre en faveur du retour d'une prime à l'achat pour les voitures hybrides rechargeables, à moteurs thermique et électrique, qui serait de l'ordre de 1.000 à 2.000 euros. Cette prime écologique avait été supprimée au 1er janvier 2018.

"Sur l'hybride rechargeable, nous allons discuter au sein du gouvernement, nous allons en discuter avec les constructeurs, il faut qu'il y ait une subvention à l'achat", a déclaré François de Rugy, lors du Grand Jury pour RTL, Le Figaro, LCI.

La batterie de ces véhicules peut être rechargée sur le réseau électrique conventionnel et présente une plus grande autonomie en tout électrique que les hybrides classiques, qui ne se rechargent qu'en roulant.

François de Rugy estime que cette prime doit être "moins importante que sur les voitures électriques", laquelle se situe autour de 6.000 euros. Mais elle doit être selon lui égale à la prime à la conversion, versée lors de l'achat d'un véhicule moins polluant, qui peut être de 1.000 euros à 2.000 euros pour les foyers non imposables.

Pas de bonus pour les hybrides classiques

Ce bonus écologique pour l'achat d'une voiture neuve hybride rechargeable s'élevait à 1.000 euros en 2017 et à 4.000 euros en 2015. L'achat des voitures hybrides non rechargeables était subventionné à hauteur de 2.000 euros jusqu'en 2015, puis 750 euros, avant la suppression de ce bonus au 1er janvier 2017. Ces bonus sont financés par les malus sanctionnant l'achat des véhicules les plus polluants.

Les véhicules hybrides classiques ne seront pas concernés par ce retour de la prime : "le marché permet aujourd'hui de vivre sans prime", a estimé François de Rugy, qui roule en voiture hybride rechargeable depuis trois ans et demi.

"On vise zéro utilisation d'énergie fossile, c'est-à-dire zéro essence, zéro diesel dans les transports, à l'horizon 2050", a déclaré le ministre. "Si on peut faire plus vite, on le fera".