Pour Macron, l'Etat n'a pas vocation à détenir autant d'actions Renault

Par latribune.fr  |   |  168  mots
Au lendemain du raid de l'Etat dans le capital de Renault, Emmanuel Macron assure que cette opération n'est que temporaire.
Au lendemain de l'annonce de l'acquisition par l'Etat de 4,73% de Renault - atteignant une part de quasiment 20% - le ministre de l'Economie a assuré que l'Etat ne resterait pas à un tel niveau du capital du constructeur automobile.

L'Etat français n'a pas vocation à posséder à terme autant d'actions Renault qu'il n'en détiendra après sa montée au capital de la société, a déclaré jeudi le ministre français de l'Economie, Emmanuel Macron.

"On a racheté des actions Renault pour maintenir nos droits de vote doubles, mais on n'a pas vocation à terme à en garder autant", a déclaré Emmanuel Macron sur RTL.

L'Etat a décidé de monter au capital de Renault pour s'assurer qu'il disposera de droits de vote double à l'issue de la prochaine assemblée générale du constructeur automobile, contre l'avis du conseil d'administration du groupe et de son PDG Carlos Ghosn.

Entre 800 et 1.232 millions d'euros

Principal actionnaire de Renault avec 15,01% du capital, le gouvernement a annoncé mercredi son intention d'acquérir temporairement jusqu'à 4,73% supplémentaires et d'augmenter ainsi sa participation jusqu'à 19,74%.

L'opération, dont une grande partie a déjà été réalisée la veille, se fera pour un prix compris entre 814 millions et 1,232 milliard d'euros.