Merck veut supprimer près de 500 postes en France après la perte de brevets

Par latribune.fr  |   |  241  mots
Le groupe pharmaceutique prévoit la suppression de 8.500 emplois dans le monde. (Photo Reuters)
Le groupe pharmaceutique Merck Sharp et Dhome (MSD) envisage de supprimer 490 postes au siège de Courbevoie. En cause: des pertes de brevets et un "contexte réglementaire assez tendu pour la pharmacie".

La direction de l'américain Merck (Sharp et Dhome, MSD) en France compte supprimer 490 postes dans l'Hexagone. Il s'agirait principalement de postes de visiteurs médicaux et des membres des "fonctions supports" au siège de Courbevoie en région parisienne d'après un plan de sauvegarde de l'emploi présenté jeudi et cité par des représentant CFE-CGC. En tout 385 postes actuellement occupé et 105 vacants seraient visés.

 

"Perte de plusieurs brevets"

 

"Ce plan s'inscrit dans le cadre des annonces qui ont été faites par la maison-mère au niveau monde en octobre 2013", mais il est aussi "lié au contexte français avec la perte de plusieurs brevets" et, "plus globalement, un contexte réglementaire assez tendu pour la pharmacie", a indiqué un porte-parole de l'entreprise à l'AFP.

 

Le groupe pharmaceutique prévoit la suppression de 8.500 emplois dans le monde. Le laboratoire est censé dégager des milliards de dollars d'économies en recentrant ses activités de recherche et de marketing. Ses effectifs, qui comptent aujourd'hui 81.000 personnes, seront réduits de 20% d'ici à la fin 2015.

 

D'autres labos menacent de supprimer des postes

 

Sa division française est la troisième filiale la plus importante du groupe après les Etats-Unis et le Japon. Elle emploi en tout 3.000 personnes. D'autres laboratoires ont menacé de supprimer des postes en France, notamment BMS et Sanofi, qui protestent contre la perspective d'une inscription de médicaments au paracetamol dans la liste des génériques.