Covid : AstraZeneca va fournir 700.000 doses de son anticorps AZD7442 aux États-Unis

Par AFP  |   |  347  mots
(Crédits : CATHRIN MUELLER)
AstraZeneca dévoile dans un communiqué cette annonce sur ce médicament alors même que son vaccin a été suspendu dans plusieurs pays en raison de doutes sur des effets secondaires.

Le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca a annoncé mardi un accord avec les États-Unis pour fournir au pays cette année jusqu'à 700.000 doses d'un traitement par anticorps en cours de développement contre le Covid-19.

AstraZeneca dévoile dans un communiqué cette annonce sur ce médicament alors même que son vaccin (dont le nom de code est AZD1222) a été suspendu dans plusieurs pays en raison de doutes sur des effets secondaires.

L'accord avec le Département de la Santé et celui de la Défense aux États-Unis prévoit de fournir 500.000 doses supplémentaires de ce médicament à anticorps (dont le nom de code est AZD7442), qui est en phase finale de développement et doit permettre de prévenir et traiter la maladie.

AstraZeneca avait déjà conclu un premier accord en octobre dernier sur 100.000 doses, auxquelles s'ajoutent 100.000 promises au seul Département de la défense, portant le montant total prévu pour les Etats-Unis à 700.000.

Au total, la valeur des accords noués avec les Etats-Unis pour le développement du traitement et les doses en 2021 atteint 726 millions de dollars.

Financement américain

Le gouvernement américain a financé le développement de ce médicament qui est une combinaison de deux anticorps et dont les derniers essais sont en cours auprès de 9.000 personnes dans le monde.

Lire aussi : AstraZeneca lance des essais sur un médicament anti-Covid-19 financés par la Défense des États-Unis

Interrogations grandissantes

AstraZeneca est par ailleurs confronté à des interrogations grandissantes sur son vaccin contre le Covid-19, suspendu par plusieurs pays européens après de graves problèmes sanguins chez des personnes vaccinées.

Ils attendent un avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA), tandis que les experts de l'Organisation mondiale de la santé se penchent mardi sur la sûreté du vaccin.

Pour le laboratoire, qui ne cesse de défendre la qualité de son vaccin, ces déconvenues s'ajoutent à une nouvelle baisse de ses livraisons à l'Union européenne d'ici juin, qu'AstraZeneca a été contraint d'annoncer en invoquant des problèmes d'exportations.