AstraZeneca lance des essais sur un médicament anti-Covid-19 financés par la Défense des États-Unis

La phase 1 annoncée ce mardi et à laquelle participent 48 volontaires en bonne santé au Royaume-Uni et âgés de 18 à 55 ans, doit déterminer si le médicament (dont le nom de code est AZD7442) est sûr et comment le corps humain réagit. L'essai est financé par le gouvernement américain, via le Département de la défense et celui de la santé.
(Crédits : Brendan McDermid)

Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca, qui développe déjà un vaccin, a annoncé mardi avoir lancé des essais de phase 1 sur un médicament permettant de prévenir et traiter le Covid-19.

Les premiers participants à cet essai ont reçu leur dose de ce médicament qui est une combinaison de deux anticorps, explique AstraZeneca dans un communiqué.

La phase 1, à laquelle participent 48 volontaires en bonne santé au Royaume-Uni et âgés de 18 à 55 ans, doit déterminer si le médicament (dont le nom de code est AZD7442) est sûr et comment le corps humain réagit.

Essai financé par le gouvernement américain

L'essai est financé par le gouvernement américain, via le Département de la défense et celui de la santé.

Le groupe explique qu'il s'agit d'une "étape importante" pour ce médicament qui pourrait être utilisé par les personnes exposées au virus et celles déjà infectées.

Les résultats de la phase 1 sont attendus au second semestre et s'ils sont concluants, AstraZeneca lancera des essais de phase 2 et 3 à plus grande échelle pour évaluer l'efficacité du médicament.

Autre projet de vaccin en phase 3

AstraZeneca développe par ailleurs avec l'université d'Oxford un projet de vaccin contre le virus avec des résultats d'essais de phase 3 auprès de milliers de personnes attendus dès septembre.

Ce projet suscite beaucoup d'attentes, si bien que selon des informations de presse le président américain Donald Trump envisagerait d'accélérer le processus d'autorisation aux Etats-Unis.

De son côté, le gouvernement britannique assurait lundi que le Royaume-Uni serait le premier à en bénéficier s'il est approuvé.

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Commentaires 3
à écrit le 25/08/2020 à 19:40
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Comme semble le monter le cas de réinfection de Hong Kong, le vaccin, puisque le virus risque de muter X fois, risque de rater sa cible et rechercher un médicament efficace capable de transformer les « cas graves » en « cas soignables » est sans dout...

le 26/08/2020 à 8:51
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la recherche thérapie avance en // du vaccin, ce ne sont pas les mêmes qui s'en occupent. Mais tout dépend des mécanismes (vicieux) d'action du virus, il provoque divers problèmes selon le sujet, en plus. Si les "parties" du virus qui sont "incorpor...

le 26/08/2020 à 10:06
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Globalement d'accord avec vous, il faut éviter qu'on ait des séquelles graves du virus, qu'il ne soit pas plus grave qu'une simple grippe. Le cas de Hong Kong n'est cependant pas une réinfection spontanée, le gars en question l'a juste contracté 2 fo...

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